Disponible, mais s'il suscite autant d'enthousiasme que la série habituellement, autant reprendre la discussion dans trois mois
Disponible, mais s'il suscite autant d'enthousiasme que la série habituellement, autant reprendre la discussion dans trois mois
Je dis ça mais j'ai toujours pas lu le tome 5 donc je suis le premier en retard
Et moi, je n'ai pas encore le 3 en ma possession...
Franchement, c'est loin d'être un mauvais manga, surtout quand on est fan d'Urasawa. Mais, pour être tout-à-fait honnête, je ne me précipite pas pour mettre 15€ dans chaque volume et je préfère acheter autre chose...
Franchement, c'est loin d'être un mauvais manga, surtout quand on est fan d'Urasawa. Mais, pour être tout-à-fait honnête, je ne me précipite pas pour mettre 15€ dans chaque volume et je préfère acheter autre chose...
Et moi, je n'ai pas encore le 3 en ma possession...C'est pareil, j'ai les 4 premiers tomes et j'aime beaucoup le manga mais c'est le prix qui me bloque... Si j'achète les 2 prochains, je dépense 30€ d'un coup et j'avoue que ça m'enchante pas trop. C'est dommage, parce que j'apprécie beaucoup la série ^^'
Franchement, c'est loin d'être un mauvais manga, surtout quand on est fan d'Urasawa. Mais, pour être tout-à-fait honnête, je ne me précipite pas pour mettre 15€ dans chaque volume et je préfère acheter autre chose...
Mouais, avec le recul, Master Keaton est une série tout ce qu'il y a de plus épisodique. Ça se prête mieux à la prépublication hebdomadaire qu'au format deluxe.
Motivééééé !
Master Keaton 6
Dix nouvelles histoires (dont une se tenant sur deux chapitres) nous attendent dans ce sixième volume de Master Keaton, centré sur les histoires personnelles et les regrets passés. Ainsi, la carrière de notre protagoniste n'avancera pas d'un iota, et il sera très peu question d'archéologie. Seul un chapitre fera un parallèle historique entre un homme désabusé ayant perdu goût à la vie, et un roi celte conspué par ses sujets. Le récit s'intéressera aussi au milieu de l'art avec l'histoire d'un vieux peintre, enfermé pour réaliser des copies de célèbres tableaux. Taichi tente de le libérer au sens figuré comme au sens propre, et l'on assistera aussi à la seule envolée MacGyver-esque de cet opus.
En plus du peintre, les « petits vieux » si chers à Urasawa seront à la fête avec plusieurs récits personnels. Et dans ces aventures humaines, toute la famille Keaton sera impliquée. Taichi se rend dans un domaine vinicole, qui est sur le point de vendre la dernière bouteille d'un cru réalisé dans la douleur pendant la guerre. Son père Taihei essaie de rabibocher deux hommes amis depuis l'enfance, qui ont traversé les guerres ensemble, et brouillés à cause d'un simple pari. Enfin, sa fille Yuriko vient en aide à une femme japonaise voulant retrouver un professeur anglais, dont elle était tombée amoureuse cinquante ans plus tôt.
Le passé de Keaton est aussi légèrement exploré, lorsqu'il vient en aide à Deborah, une amie d'enfance et sujet de discorde amoureux entre le jeune Taichi et son ami Chapman. Deborah est aujourd'hui devenue une femme d'affaire indépendante, mais victime de plusieurs évènements assez troublants. L'histoire centrale de ce volume débute quant à elle sur ses brèves retrouvailles avec un de ses comparses de pensionnat, fils d'un parrain mafieux, aussitôt victime d'un attentat à la voiture piégée. Ce drame plonge Keaton dans une enquête sous fond de vendetta, partant de Londres pour échouer à Berlin. Naoki Urasawa montre déjà de l’intérêt pour les mystères nés de la chute du bloc soviétique, ce qui sera la trame de fond de son prochain succès, Monster. D'ailleurs, un autre chapitre traitant d'une famille désunie par cet éclatement nous renforce dans cette idée.
L'aspect expérimental de Master Keaton se ressent également dans les deux autres histoires que nous n'avons pas encore évoquées. Sur la première, Keaton se rend nonchalament dans un domaine surplombant une montagne, pour déjouer un empoisonnement. L'originalité du chapitre est que le récit nous est raconté à la première personne par l'empoisonneur lui-même. Dans un autre, Naoki Urasawa nous offre un récit à la Goonies, où un trio d'enfants joue aux détectives en herbe, quitte à se mettre rapidement en danger... L'auteur pose ici des jalons qui lui serviront dans la suite de sa carrière. Mais dans l'ensemble, ce sixième opus est un peu redondant, préférant les petites histoires à la grande...
Master Keaton 6
Dix nouvelles histoires (dont une se tenant sur deux chapitres) nous attendent dans ce sixième volume de Master Keaton, centré sur les histoires personnelles et les regrets passés. Ainsi, la carrière de notre protagoniste n'avancera pas d'un iota, et il sera très peu question d'archéologie. Seul un chapitre fera un parallèle historique entre un homme désabusé ayant perdu goût à la vie, et un roi celte conspué par ses sujets. Le récit s'intéressera aussi au milieu de l'art avec l'histoire d'un vieux peintre, enfermé pour réaliser des copies de célèbres tableaux. Taichi tente de le libérer au sens figuré comme au sens propre, et l'on assistera aussi à la seule envolée MacGyver-esque de cet opus.
En plus du peintre, les « petits vieux » si chers à Urasawa seront à la fête avec plusieurs récits personnels. Et dans ces aventures humaines, toute la famille Keaton sera impliquée. Taichi se rend dans un domaine vinicole, qui est sur le point de vendre la dernière bouteille d'un cru réalisé dans la douleur pendant la guerre. Son père Taihei essaie de rabibocher deux hommes amis depuis l'enfance, qui ont traversé les guerres ensemble, et brouillés à cause d'un simple pari. Enfin, sa fille Yuriko vient en aide à une femme japonaise voulant retrouver un professeur anglais, dont elle était tombée amoureuse cinquante ans plus tôt.
Le passé de Keaton est aussi légèrement exploré, lorsqu'il vient en aide à Deborah, une amie d'enfance et sujet de discorde amoureux entre le jeune Taichi et son ami Chapman. Deborah est aujourd'hui devenue une femme d'affaire indépendante, mais victime de plusieurs évènements assez troublants. L'histoire centrale de ce volume débute quant à elle sur ses brèves retrouvailles avec un de ses comparses de pensionnat, fils d'un parrain mafieux, aussitôt victime d'un attentat à la voiture piégée. Ce drame plonge Keaton dans une enquête sous fond de vendetta, partant de Londres pour échouer à Berlin. Naoki Urasawa montre déjà de l’intérêt pour les mystères nés de la chute du bloc soviétique, ce qui sera la trame de fond de son prochain succès, Monster. D'ailleurs, un autre chapitre traitant d'une famille désunie par cet éclatement nous renforce dans cette idée.
L'aspect expérimental de Master Keaton se ressent également dans les deux autres histoires que nous n'avons pas encore évoquées. Sur la première, Keaton se rend nonchalament dans un domaine surplombant une montagne, pour déjouer un empoisonnement. L'originalité du chapitre est que le récit nous est raconté à la première personne par l'empoisonneur lui-même. Dans un autre, Naoki Urasawa nous offre un récit à la Goonies, où un trio d'enfants joue aux détectives en herbe, quitte à se mettre rapidement en danger... L'auteur pose ici des jalons qui lui serviront dans la suite de sa carrière. Mais dans l'ensemble, ce sixième opus est un peu redondant, préférant les petites histoires à la grande...