Les thèmes sont intéressants: réflexion sur l'enfance, la famille, et une arrière pensée écologiste. Sauf que le tout est très/trop peu creusé. Miyazaki de contente de proposer un scénario banal, dont les grosses lacunes sont cachées par une dramatisation exagérée du film. Alors ok, c'est agréable visuellement, mais on est bien loin des personnages charismatiques, des péripéties ambitieuses, et des scénarios très travaillés auquel on avait à faire avec les précédents Ghibli.A l'origine Ghibli fait des films pour enfants même si bien souvent il y a une double lecture.
Pour moi Ponyo rempli bien ces deux fonctions à l'inverse de Mononoke.
De plus, Miyazaki nous a habitué à des références apparentes à la littérature, l'histoire et la culture japonaise. Ce qui amenait d'ailleurs à la réflexion sur divers thèmes abordés. Dans Ponyo, cette réflexion est présente, mais plus confuse : quel message précis cherche à faire passer Miyazaki? C'est trop approximatif comme scénario.Assez simple: L'homme et la nature peuvent vivre en harmonie sous condition de respecter l'un et l'autre.
Donc, Ponyo et Mononoké, deux univers totalement différents. C'est incomparable à mon goût, mais le second est meilleur dans tous les domaines.Comme je l'ai dit plus haut Mononoke est le film le plus violent du studio donc pour ma part il ne rempli pas vraiment les prérogative d'un bon Ghibli.
Au niveau du succès de Princesse Mononoké, c'est l'inverse de ce que tu penses. Avec Chihiro, Le Tombeau des Lucioles et Mon Voisin Totoro, c'est le Ghibli qui fut le plus adulé par les critiques japonaises. En témoigne le palmarès stratosphérique du long-métrage, et les nombreux titres glanés au fil des années. A l'inverse, Ponyo est apprécié quasi-exclusivement en Europe. Les critiques au Japon sont très moyennes à l'égard du film.Peut être mais cela n'enlève en rien pour ma part que Mononoke est chiant (pour un Miyazaki), pas assez aérien et trop terne.
" Un naturopathe, c'est comme un sociopathe mais avec la nature "