Il y a deux jours, je suis allé voir ...
Avec Kidman et Jackman.
Alors c'est l'histoire d'une bourge anglaise qui rejoint son mari dans sa toute nouvelle ferme en Australie, pour y élever des vaches. Elle se fait escorter par un "drover", joué par Jackman, afin d'atteindre la ferme.
On le sait dès le début, il va forcément se la taper, pour parler poliment
Première impression, la photographie est très belle, et l'ambiance promet d'être très prenante. L'histoire étant narrée, en plus, par un petit métis aborigène/blanc, le dépaysement est total.
Jusqu'à l'arrivée de Kidman (j'ai oublié le nom du personnage) à la ferme, c'est du très très bon, bien filmé, bien mis en scène, etc.
Mais après... Ca se gate un peu, on alterne entre le très bon, et le très chiant.
Pour commencer le film est trop long. 2h35. Alors, non, c'est pas franchement très long, mais le film est découpé en 2 histoires (j'ai envie de dire "et demi"), ce qui m'a donné l'impression que le/les scénaristes ne savaient pas trop comment faire tenir le film sur plus de 2h30, alors il a fallut ajouter une nouvelle histoire.
Dans la première partie, il va falloir amener les vaches en ville avant que le concurrent n'ai vendu les siennes tout en cachant le petit métis des grands méchants policiers qui veulent l'envoyer en Angleterre ou je sais plus trop où, et parallèlement on suit la pseudo évolution de l'histoire d'amour qu'on voit venir dès les premières secondes du film. Bon, en même temps, l'affiche le montre bien aussi...
Dans cette partie, le rythme est très bien géré, y'a de l'action, bien que pas toujours très bien rendue à l'écran, du suspense, presque de l'émotion, et même si le scénario est tout ce qu'il y a de plus cliché, on se dit que ça passe quand même.
Puis, vient le temps de la deuxième partie du film. Et là, c'est le drame.
Exit l'ambiance exotique de l'Australie sauvage, exit le rythme, bonjour la seconde guerre mondiale (oui oui), bonjour les dialogues minables (un grand black est en train de clamser sur la plage, pendant que Jackman le grand héros est en train de sauver des enfants en les ramenant sur son beau bateau, et le grand black, dans un dernier souffle tout plein d'émotion et d'yeux mouillés de larmes chuchote à son ami "ramène les!")
J'avoue, j'en ai honte, mais j'ai vu le film en VF, donc j'ose supposer que c'est beaucoup moins ridicule en VO. Mais quand même !
Bon bref, toute la deuxième partie est à oublier.
En même temps, la première partie n'est pas vraiment à retenir non plus...
A la limite, on peu retenir le personnage du grand père du metis, un shaman aborigène, assez peu présent mais pourtant très classique, mais ça reste le seul personnage intéressant.