C'est exact !
C'est pourquoi je vais vous parler de
NOSFELL
Nosfell, c'est deux musiciens (Pierre Lebourgeois, violoncelliste et bassiste, et Nosfell, chanteur, guitariste, beatbox) , trois langues, un pays, des contes.
Pour faire simple, je voici ce qu'on peut tirer de Wikipedia :
Thèmes
Introduction à son monde, l'album musical pomaïe Klokochazia balek ( = "Voyage vers Klokochazia", à une vache prêt)
évoque ce que dégagent les êtres qui le peuplent : le vieux Shaünipul, employé en pertes d’idées que plus personne n’écoute et qui, sur la fin de sa vie, cherche ce qui lui rendra sa crédibilité. L’histoire impossible de Blewkhz Gowz - le septième fils du roi Stevgak, maître de Chimdega - et de Milenaz, celle qui fit couler du bout de ses doigts la sève dont se nourrissent les enfants de Windaklo (Children of Windaklo). Celui encore qui, pensant être pénétré du Mandamaz (cette faculté à ne pas avoir besoin d’essayer pour réussir) trahit tour à tour ses proches, pour finalement sombrer dans la folie et dans l’oubli.
Musique
Sa voix est d'une aisance remarquable et revêt la profondeur grave du chant tribal aussi bien que la subtilité funambulesque d'une voix d'enfant, il donne l'impression d'être "possédé" successivement par les différentes entités qui composent Klokochazia et qui s'expriment à travers lui tant le changement peut être saisissant. Son jeu de guitare dont la virtuosité évoque Ben Harper, est habité par une nouveauté réellement surprenante et fait naître des mélodies étranges mais cohérentes. Les influences se bousculent sans qu'aucune d'elles apparaissent comme véritablement dominante : le blues, le folk, le funk, la musique africaine, le scat, les human beat box...
L'un des aspects les plus intriguants du travail de cet artiste est l'utilisation du Klokobetz. Langue inventée aux sonorités riches dont la structure s'inspire notamment du japonais ou de l'allemand. Elle alterne dans ses chansons avec l'anglais et fait partie du mythe de Klokochazia dans la magie duquel elle permet une immersion plus profonde. Le public ne comprend pas cette langue, mais elle se mêle harmonieusement aux inflexions musicales du chanteur qui l'utilise, de son propre aveu, pour « susciter l'humain », un langage suprêmement universel donc, qui s'appuie sur la musique et vice-versa. Il existe une syntaxe tout aussi évocatrice de cette langue, que l'on peut rencontrer dans son album pomaïe Klokochazia balek : les caractères n'évoquent rien de connu mais se déroulent harmonieusement sous le regard et semblent effectivement avoir un sens, à moitié révélé par leur seule forme.
Son deuxième album, Kälin bla lemsnit dünfel labyanit (= "Le chien mord mais pas le renard")
est sorti le 23 octobre 2006 et comporte une participation de Bertrand Belin. Cet album sonne plus "sombre" que le précédent. On notera également que Nosfell y chante pour la première fois en français sur deux chansons.
Nosfell est accompagné au violoncelle est parfois à la basse par Pierre Lebourgeois, et le moins que l'on puisse dire, c'est que leur musique ne ressemble à rien de ce que vous aurez pû entendre.
Vous pourrez trouver MP3 et vidéos zici :
http://www.nostrumfellow.com/multimedia.php
Une chose est sûre, qu'on aime ou pas, Nosfell ne laisse pas indifférent.
Il est d'ailleurs à noter que Nosfell est également une aventure visuelle.
Je vous encourage donc à regarder surtout les vidéos ^^
(si vous tombez sur son DVD, sautez dessus)
