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#14556 par Drucci
20 sept. 2010, 22:17
J'ai lu le premier tome de Soul Eater et j'ai bien aimé, chose rare pour un premier tome de shonen!

Bon les combats sont pas très originaux mais les persos sont assez déjantés et attachants, et j'aime beaucoup le style graphique de l'auteur. Les gags font pas tous mouche mais certains sont bien marrants (le père de Maka me fait bien marrer).

Par contre les scènes de "voyeurisme" et de gros seins sont un peu lourdes à la longue, on sent vraiment que l'auteur a un quota à respecter à chaque chapitre donc ça donne un côté "demande du public/de l'éditeur" assez gênant je trouve.
#14575 par Maerlyn
21 sept. 2010, 00:46
Je viens de finir Fullmetal Alchemist.

Non seulement c'était bien, mais en plus ça devient de mieux en mieux au fil de l'histoire.
On devrait faire de ce manga un manuel de la performance.
#14596 par Raimaru
21 sept. 2010, 17:24
@Drucci : le fan-service diminue graduellement au fur et à mesure de l'histoire, en même temps que le bonnet des demoiselles d'ailleurs...
Nan, nan, simple constant, j'ai pas regardé en détail :bouh:

Pour ma part, j'ai commencé le manga Gurren Lagann :
A la lecture du tome 1, je me rends compte que les enjeux pour Kotaro Mori sont plus grands que prévu... Comme il le dit dans sa postface, il compte apporter des modifications par rapport à l'anime, et ça se voit dès le premier volume. La principale modif' réside dans l'apparation de Kittan, plus rapide dans le manga. Mais du coup, Kittan n'est pas très bien exploité :
Spoiler : :
n'ayant pas de Ganmen, il se contente d'être ébahi devant la "classe" de Kamina.
De plus, j'ai l'impression que le fan-serv' ecchi est un peu accentué, mais surtout que Mori a rajouté des allusions libidineuses, absentes dans l'anime.

Autre défaut, bien que le graphisme soit joli et les effets de vibration réussis, il y a un problème dans la narration. Lors d'un combat du Gurren et du Lagann, on se rend compte bien après le début du combat que Kamina et Simon n'ont pas affaire à un adversaire mais à plusieurs. Bref, ça aurait dû être clair dès le début... Idem, Kittan et Viral apparaissent quasiment en même temps, ce qui provoque un effet d'accumulation un peu indigeste de l'action...

Je ne suis pas insatisfait de cette lecture, loin de là, je suis même très motivé de voir ce que Kotaro Mori pourra apporter à la licence Gurren Lagann, puisqu'il compte apporter ses éléments scénaristiques. Je serai même très réceptif à ses améliorations !

Du côté de l'édition, rien à signaler : c'est un beau bouquin =)
#14601 par 14thgunner
21 sept. 2010, 20:32
Par contre les scènes de "voyeurisme" et de gros seins sont un peu lourdes à la longue, on sent vraiment que l'auteur a un quota à respecter à chaque chapitre donc ça donne un côté "demande du public/de l'éditeur" assez gênant je trouve.
@Drucci : le fan-service diminue graduellement au fur et à mesure de l'histoire, en même temps que le bonnet des demoiselles d'ailleurs...
Nan, nan, simple constant, j'ai pas regardé en détail
En fait la plupart de ces scènes se trouvent au début du manga, dans des chapitres qui, je pense, sont des chapitres d'essais( je sais plus le nom exact des chapitres de présentation que font les auteurs, et que s'ils marchent, en font une série...). Du coup, il fout des seins partout. Mais après cela, il n'y en a quasiment plus... A part Blair bien sur, mais bon c'est un chat, alors...
#14606 par Drucci
21 sept. 2010, 22:27
OK, merci des précisions! Tant mieux alors, c'est pas que j'aime pas ce genre de scènes mais bon quand y en a à chaque fois ça nuit à la qualité globale du manga je trouve.

14th j'ai que le terme de "pilote" en tête pour les premiers chapitres de manga!
#15831 par jojo81
12 nov. 2010, 02:03
Dance in the Vampire Bund tome 1:

Dance in the Vampire Bund, voici un titre qui m'intriguait énormemment avant même son annonce. On m'avait fait par que ce titre dérangé par ses air de lolicon. Après les bons Liar Game et Wolf Guy sortis cet été, Dance in the Vampire Bund est la troisième de la nouvelle collection Young de Tonkam. Est il à la hauteur de ce deux prédécéceurs ?

L'histoire commence dans un lycée au Japon où Akira, un jeune homme de 17 ans refuse les avances d'une amie. Juste après cet évènement il entre au service de Mina Tépès, la reine des vampires. Et oui, malgré son apparence d'enfance, ce n'est pas n'importe qui la petite. Ainsi, suite à une promesse qu'il lui avait fait dans son enfance, il devient son garde raproché. Très raproché, trop raproché même. Certaines scènes peuvent paraitre assez dérangeantes d'autant que l'auteur insiste bien dessus. Un fan service assez malsain. Celui ci donne une certaine personnalité au titre dont on se serait bien passé. Revenons à l'histoire. Cette reine des vampire, Mina Tépès, a donc "acheter" à l'Etat japonais un île situé près de Tokyo. Le reblai Tokyo Zero. Cet endroit deviendra le royaume des vampire. Mina Tépès compte bien y accueillir tout les vampires mais aussi avertir "le monde des humain" via une conférance de presse internationnale. Mais voila certains vampire en veulent à la vie de leur reine et Akira devra la protéger.

Coté graphique le trait de Nozomu Tamaki est assez agréable mais n'a rien extraordinaire. L'univers des décors correspond bien à l'ambience du titre. Les tenues vestimentaires aussi... Enfin quand les personnages sont habillés... Les personnages principaux se démarquent par leurs personnalités et leurs physiques. On notera (au cas ou personne ne l'ait remarqué) que les personnages féminin sont bien fournis au niveau mamaire. Le plus dérangeant c'est que le seul personnage n'ayant pas des seins défiant les lois de la gravité se retrouve être Mina Tépès qui a un corps d'enfant qui est le personnage qui se retrouve le dévêtue au long du manga.

Au niveau de l'édition Tonkam a fait du bon travail dans l'ensemble. Le papier est de bonne qualité, le livre est agréable au touché. La traduction est bonne dans son ensemble malgré quelques bizarreries et fautes d'orthographe. On notera néanmoins que le traducteur nous traduit un terme français en français par le biais d'une astérisque. J'ai trouvé cela assez amusant et inquiétant. Ce premier tome de Dance in the Vampire Bund ne compte pas de page colorée.

En définitive Dance in the Vampire Bund s'impose comme un bon titre dans la lignée de ses deux prédécéceurs (je parle en terme de qualité). Malgré le fan service dominant et le côté lolicon dérangeant, ce premier nous tient en haleine jusqu'à la dernière page. Nous attendrons la suite qui arrivera rapidement car Tonkam a fait le choix de publier Dance in the Vampire Bund a un rythme bimestriel. Enfin attendrons aussi le prochain manga de cet collection Young qui sera Ichi the Killer de l'auteur de Homunculus et qui a inspiré le film de Takeshi Miike du même nom.
#15874 par memorisateur
13 nov. 2010, 15:55
Cela fait deux ans que Hiro a perdu son frère ainé Atsuya alors qu'il sortait avec leur amie d'enfance Hikari.
Il se réveille alors menotté, dans un endroit sombre et inconnu et avec un masque géant sur la tête. Ne comprenant pas la situation il se retrouve soudain dans une salle ressemblant à un tribunal et se rend compte qu'il n'est pas le seul dans cette situation lorsqu'une voix commence à parler à travers une poupée déclarant qu'à présent neuf personnes sont présentes et que Judge peut commencer.
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Je confirme, meme si l'histoire au premier point de vu ne semble pas lié c'est une sorte de doubt v2 mais peu etre que l'atmosphere sera différent. (hey, qui a dit personnages pas attachant?? et l'étudiant de fac qui est détective pour de vrai il est pas attachant??? :angry: )
Par contre moi qui suit la lecture sur internet ils on arreter de traduire au chap 3 depuis facilement 6 mois maintenant, c'est assé frustrant... ^^'
#16334 par jojo81
21 nov. 2010, 02:43
Plus personne ne commence de manga ? :roll:

Le pacte de yokai, volume premier:

Me voila à commencer un nouveau manga ayant pour thème un sujet que j'apprécie particulièrement, les yokai.
Dans le pacte des yokai, le héros, Natsume, voit depuis sa plus tendre enfance des... Yokai !! Ces être surnaturels, créatures issues du folklore japonais ne lui rendent pas la vie facile tout les jours. Un jour il rompt un kekkai et libère maneki-neko, sorte de chat tout mimi (avec un tête un peu flippante tout de même...). De là il apprend que Reiko, sa grand-mère qui pouvait elle aussi voir les yokai, tenait un carnet lui permettant de controler les yokai qu'elle avait répertorié (pas toujours avec finesse). Ce carnet est donc l'objet de toute les convoitises à commencer par maitre Griffou, le petit chat tout kawai à la trombine flippante. Natsume décide de conserver ce carnet et de rendre à liberté aux yokai sous controle.

La narration deu pacte des yokai se déroule de manière épisodique. Un chapitre, une histoire. Ce n'est pas pour autant que l'on peut les lire dans n'importe quel sens car il serait dommage de ne pas constater l'évolution du comportement de Natsume. Dans un premier temps il exprime clairement qu'il n'aime les yokai. Puis au fil de l'avancement des histoires, il s'attache de plus en plus à ces créatures. Plutôt en retrait avec les humains Natsume se voit convoité par les yokai. Cette différence pousse le jeune homme sensible à être entouré de ces derniers. Les quattres chapitres ne se ressemble pas sur le scénario mais la narration reste la même. Le récit est plutôt triste, le héros se pose beaucoup de questions, mais n'est pas dénué d'humour et d'aventure. Ces courtes histoires tiennent en haleine jusqu'à la dernière page et une fois lu on en redemmande.

Au niveau des dessins, le trait de Yuki Midorikawa colle parfaitement à des histoires se déroulant dans un univers onérique et poétique. C'est le cas du pacte des yokai. Le style de la mangaka est fin et élégant. Les personnages racontrés sont très attanchants de part leur charisme et la mélancolie qu'ils dégagent. Les décors sont assez vides, ceux qui ajoute la sensation de solitude des personnages.

Du côté de l'édition Akata nous offre un joli ouvrage plutôt banal en apparence. La traduction est bonne et le récit est fluide. Cela fait tout de même assez bizarre quand Natsume tutoie les yokai, et notamment Tsubame. On apprécie énormemment les clefs de compréhension offertes en fin de tome. En plus de ces notes certains termes sont expliqués par le biais d'astérisques. Pour 6,25 euros on a droit à un papier correct et un encrage assez réussit. A la toute fin du tome on aura la surprise de trouver un dossier sur conséquent et enrichissent sur les yokai (bon maintenant ce n'est plus une surprise...). Les notes de l'auteur, nombreuses, sont très plaisantes à lire. Le travail d'Akata est très appréciable.

Le pacte des yokai s'impose comme un shojo de grande qualité. Sensible et mélancolique, le titre laisse aussi la place à l'aventure et au fantastique. Servit par un graphisme agréable, ce manga épisodique est un incourtable pour tout ceux qui s'intéressent au thème des yokai.
#16371 par Raimaru
21 nov. 2010, 16:36
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Vous le savez, Yotsuba, c'est acclamé par tous les lecteurs. Je n'ai jamais vu un avis négatif sur la série. Du coup je me suis dit "- Tiens, je vais me mettre à la première œuvre de l'auteur. C'est du strip, en plus, j'adore ça !". D'autant plus que la série est bien critiquée elle aussi.
Ben pour le coup, j'ai peut être un peu trop attendu de cette série, qui ne m'a pas déplu, mais qui manque grandement de consistance, contrairement à l'œuvre maitresse de Kiyohiko Azuma. Je précise que je n'ai pour l'instant lu que le tome 1.

Les personnages sont hauts en couleur et sympathiques, mais terriblement vus et déjà vus pour les férus de mangas "school". Une exubérante, une taciturne, une intello, une à côté de la plaque, des profs zarbis...

Le gros problème du manga, c'est qu'on explose jamais de rire, on sourit à peine. Yotsuba est beaucoup plus drôle. Cela dit, comme tout bon strip, ça se lit tout seul. Si j'étais japonais, c'est expressément ce genre de manga que j'achèterais pour lire dans le métro. Très fluide, propre.

Et par contre, il y a tout de même quelques pics d'intérêt, en la présence de 2 personnages :

- le prof pervers qui dit faire ce métier parce qu'il aime les lycéennes. Sur le coup, ça choque un peu, car avec du recul, c'est très obscène, donc en décalage avec le contexte. Résultat, l'effet de surprise est là. J'espère que dans les tomes suivants, ce sera un personnage récurrent, comme dans le tome 1.

- la petite Chiyo, surdouée et lycéenne à à peine 10 ans. Elle est très mignonne et quelques gags où elle apparait font mouche (notamment le strip où elle embauché dans McDo, haute comme trois pommes derrière son comptoir). Le problème de la série, c'est que les gags faisant mouche sont quasi-intégralement ceux de ce personnage. Les autres, bof bof.
On voit donc qu'Azuma sait rendre les enfants intéressants. Peut être s'en est-t-il rendu compte avec Azumanga Daioh pour faire Yotsuba.

Du point de vue du dessin, on remarque qu'il y a très peu de décor, à l'inverse de Yotsuba, mais c'est globalement beau. Les uniformes des lycéennes sont très stylisés, les pages couleurs (couvertures, début de tome) sont très belles, et les personnages sont réussis au niveau du design et des expressions.

En définitive, vous risquez d'apprécier Azumanga Daioh si vous ne cherchez pas le manga humoristique ultime. A lire sans arrière pensée, pour se passer le temps dans un lieu où vous avez l'impression d'en perdre (dans le bus, le train, en salle d'attente, en cours(?)).
Le manga est très convivial et c'est là sa force. C'est un coup d'essai plutôt réussi pour Kiyohiko Azuma qui en tirera des conclusions bénéfiques pour donner sa pleine mesure dans Yotsuba.
Dernière modification par Raimaru le 21 nov. 2010, 17:08, modifié 1 fois.
#16375 par Satie
21 nov. 2010, 16:47
Plus personne ne commence de manga ? :roll:
En ce qui me concerne, j'ai commencé Hero Tales la semaine dernière, j'ai déjà dit ce que j'en pense sur le topic consacré à FMA ^^

Et sinon, Le Pacte des Yôkai, manga très sympathique que j'aime bien, je me suis arrêtée au volume 7 mais j'ai l'intention de continuer. D'ailleurs, à partir du volume 5 (ou 6 ?), l'histoire ne se déroule plus de manière "épisodique", il commence à y avoir une véritable intrigue, j'ai trouvé ça très plaisant :)
#16727 par jojo81
28 nov. 2010, 20:39
Tokyo Zombie

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Voici Tokyo Zombie, la nouvelle licence des éditions Imho sortie le même jour que Carnet de massacre. Ce manga à connu un joli succès au Japon et s'est même vu adapté en film. Ce one shot décalé ne plaira pas à tout le monde.

Fujio et Mitsuo, deux ouvriers, n’ont qu’un seul rêve : devenir des champions de jiu-jitsu, un art martial qu’ils pratiquent jour et nuit, y compris pendant leurs heures de travail. Mais leurs rêves s’écroulent quand ils tuent accidentellement leur insupportable patron et partent l’enterrer sur le Fuji Noir, une montagne d’ordures contaminée par des tonnes de déchets plus toxiques les uns que les autres. Un mélange plutôt explosif qui finit par donner naissance à une armée de zombies affamés de chair fraîche qui déferle sur Tokyo. Un combat sans merci commence entre les deux survivants et les assaillants, un combat qui tourne court et voit les deux amis séparés à jamais. Quelques années plus tard, une nouvelle société post-apocalyptique tente de survivre. Pour le meilleur et pour le pire.

Attention ce manga est à prendre au 36ème degré. Ne vous attendez pas à trouver ici un manga sérieux, crédible. C'est carrément le contraire, Tokyo Zombie est déjanté, complément barré et offre une bonne dose d'humour plutôt noir. Cet excellent mélange entre les meilleurs films de Romero, Shaun of the Dead et South Park présente des répliques et des gags à hurler de rire. Pour ma part je ne me suis toujours remis du "zombillard". Ce n'est pas pour autant que le manga n'est pas prenant. L'histoire est sympa et tient bien la route. La narration de l'auteur est fluide, ce qui nous permet d'apprécier ce manga d'une traite. Malgré le côté loufoque du one shot, Tokyo Zombie nous offre une rapide critique des classes sociales. Oui, c'est bref, pas fin, mais elle y est.

Au niveau des dessins, c'est moche. L'auteur utilise le style de Hema Uta à comprendre comme volontairement maladroit. En gros c'est moche mais c'est fait exprès. Le dessin spécial contribue à donné au titre un ambiance complément déjanté et unique. Les décors de Tokyo Zombie sont peu remplis mais on s'y retrouve. Ce n'est pas brouillon. Les personnages, eux, sont des messieurs tout le monde. Sauf le héros bien sûr qu'on ne manquera pas de distinguer grâce à sa coupe afro.

Côté édition la première chose que l'on remarque c'est la non-présence de papier coloré comme on avait été habitué avec les trois premiers tome de l'excellent Bambi ou la jeune fille au camélias, qui est tout aussi bon. Mis à part ça Imho nous offre un livre correct pour 12 euros. Le format est grand, la papier est de bonne qualité et l'impression est agréable. La traduction est très satisfaisante. On appréciera la postface de l'auteur. Grâce aux mots de Yusaku Hanakuma on comprend pourquoi l'histoire de ce one shot est si déjanté.

Tokyo Zombie est excellent manga plein d'humour qui ne plaira pas à tout monde. Faute à des dessins trop spéciaux peut être. Repousser se manga à cause du graphisme serait une belle erreur car Tokyo Zombie offre de grands moments. On tient là un titre complétement barré comme on a l'habitude d'en voir chez Imho. Vivement les suivants !




La Chenille

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Et hop je me met à l'ero-guro avec la chenille après avoir entendu le plus grand bien de Suehiro Maruo. Cela a participé à mon attrait pour le titre mais pas seulement. Les différents articles et chroniques que j'ai pu lire mettaient en exergue le côté malsain et dérangeant du titre. Je fut donc bien intrigué.

L'histoire prend place au Japon Tokiko retrouve son mari, le lieutenant Sunaga, alors revenu de la guerre. Le Problème ? Ce pauvre lieutenant ce trouve être devenu un homme-tronc. Il n'a plus de bras ni de jambe. Mais ce n'est pas tout sinon ce ne serait pas drole, il est privé de ses organes auditif et vocal. Seule, Tokiko va devoir s'occuper de son mari avec tout les sacrifices que cela engeandre.
Ce n'est pas pour autant que Tokiko ne va pas prendre du plaisir avec son mari. La perversion de la femme qui va s'agrandir au fur et à mesure que le récit avance.

Qu'on se le dise la chenille est un titre dérangeant qu'il ne faut pas mettre à la portée de n'importe. Public jeune et/ou sensible, passez votre chemin, ici on ne parle pas de chasse aux papillon. L'aspect malsain se ressent des les premières pages en couleurs. Le récit suit son déroulement jusqu'à la première scène de sexe entre Tokiko et se lui sert de mari. Très explicite, voilà ce qui en ressort.
Le style narratif de Suehiro Maruo est vraiment plaisant. Malgré l'aspect dérangeant du titre, on se plait à lire la chenille. Les dialogues sont parfaitement écrit et le récit est fluide et bien organisé. A mesure que l'histoire progresse, les ébats des deux protagonistes deviennent de plus en plus perverts et sadiques. Du sentiment de pitié, Tokiko est passée à celui de dégout. Ajouté à cela l'envie. Car si son mari arrive à la dégoutter ce n'est pas pour autant qu'elle n'en a pas envie. Maruo parvient parfaitement à maitriser son récit et à jouer entre une Tokiko sadique et son mari totalement impuissant, qui ne peut ni bouger ni s'exprimer. On regrettera juste que ce one shot soit trop court. La chenille se lit vite.

Au niveau des graphisme, rien à redire. Le style de Suehiro Maruo est très plaisant. Le dessin est très réaliste que ce soit au niveau des personnages et du décors. Le découpages des cases est parfaitement géré. Ce qui, en marge de l'excellent travail scénaristique, ajoute de la fluidité au récit. Maruo, c'est beau.

Du côté de l'édition Lézard Noir à fait de l'excellent travail. Les 16 euros dépensés seront parti dans un beau livre. La couverture est très attrayante, souple et agréable au touchée. On a droit à 4 jolies pages colorées en début de livre. Le papier est de bonne qualité et la traduction est fluide. Je n'ai pas trouvé de problème d'encrage ou d'orthographe en lisant le livre. On dossier très intéressent est disponible en fin de livre. On retrouve l'appellation "Pour public averti" sur la couverture à l'arrière du manga. Pas forcément visible malgré sa grande taille, elle aura le mérite de ne pas gâché l'avant de la couverture.

Pour conclure, la chenille s'impose comme un excellent titre qui ne manquera pas de dérangé. Graphiquement beau et bien scénarisé, ce manga est réservé à un public averti et adulte.
Pour ma part je pense rapidement me procurer les autres oeuvres de l'auteur (ce que j'ai fait....).
#16815 par Raimaru
01 déc. 2010, 19:41
J'ai lu les trois premiers tomes de Vinland Saga. Oh mon Dieu ! :incline:
Un manga aussi passionnant que maitrisé. Dynamique, beau, haletant, tous ces adjectifs vont avec la série.

Mais surtout, ce qui me plait et qui est important pour moi, c'est que le manga ne force pas trop sur l'ultraviolence. Il y a quelques passages un peu dégueulasses, mais en même temps, dans le contexte, on pouvait pas faire autrement... Mais Yukimura dose très bien ce paramètre, là où d'autres auteurs n'y seraient pas allés de main de morte. Dans la même idée, c'est pour ça que j'ai arrêté Berserk au tome 1 :D

Bref, je retourne à ma lecture !
#17468 par Raimaru
21 déc. 2010, 21:40
J'ai terminé Glaucos, et je suis franchement déçu.

Pour la petite histoire, c'est un manga sur la plongée. On suit Cisse, un adolescent né dans la mer et sauvé par des dauphins. Il est recueilli par des Polynésiens. À son adolescence, il est repéré par Claude, un ancien champion français de plongée, et se fait entrainer en vue de battre le record actuel détenu par un certain Petit.

Pour un manga sur la plongée, j'ai eu du mal à entrer en immersion dans l'histoire, et ça, c'est un problème :p

Blague à part, Cisse est vraiment basique, c'est le jeune con fougueux de shônen qui est super balèze, mais qui ne peut pas gagner parce qu'il est trop fonceur.

Le vrai problème, c'est que pour moi, les 3 premiers volumes devaient servir à mettre en place tous les bon éléments pour un final grandiose. Au lieu de ça on se trouve avec l'éternelle rengaine écolo : "les humains, c'est des méchants", et une fin très énigmatique comme je les aime pas.

Bref, j'attends beaucoup plus d'Amanchu !, prochain manga sur la plongée à venir en mars. Sauf que là, je sais que ce sera bien, parce que... euh... comme Gclems, j'ai un ami albanais... et là bas, ils ont déjà les tomes d'Amanchu !, et euh... je sais lire l'albanais :bouh:
#17471 par jojo81
22 déc. 2010, 03:20
Mince, c'est vraiment dommage. A ma première lecture, comme toi, je n'ai pas aimé. Ensuite, bien plus tard, je l'ai relu et j'ai crié au chef d'oeuvre. J'espère sincérement que ce sera la même pour toi.
#17498 par Raimaru
22 déc. 2010, 16:18
'sais pas. Peut être que Glaucos aurait gagné à être plus long que 4 tomes.
Mais pour que je relise un manga de ma bibliothèque, il faut déjà que je l'ai adoré à ma première lecture, donc c'est mal barré :o
#17707 par 14thgunner
28 déc. 2010, 13:39
Je viens de finir les 5 tomes de Heaven Eleven qu'on m'a prêté.

Aloreuh... Ben c'est au millième degré, c'est une parodie totalement dégénérée des shonen, plus particulièrement des mangas de foot, et c'est parfois marrant!!

En gros il se passe des trucs improbables tout le temps, les types ont des techniques incroyables mais bidon, ils font exploser des trucs en tirant etc.

Mais c'est assez rigolo au final!
#17709 par Raimaru
28 déc. 2010, 20:10
J'ai commencé Chi - une vie de chat et comme prévu, c'était bien. Comme prévu aussi, l'édition est vraiment horrible.

Bon, je vais essayer de détailler un peu plus : Chi, c'est réservé non pas seulement aux adorateurs de chats (ça c'est plutôt bon pour What's Michael ?), mais pour les adorateurs de kawaii avant tout. C'est frais, mignon, coloré, bref, un manga très sympathique qui réussi à nous offrir ce qu'on lui demande.

Je suis quand même tenté de faire encore l'analogie avec What's Michael ?. Malgré les similitude entre les deux mangas qui pourraient se traduire par ces tags : chat - seinen - comédie - glénat - morning - kôdansha; je ne suis pas sûr que puisqu'on aime l'un, on aime forcément l'autre. Chi, ce n'est que du kawaii, WM? c'est un peu plus fin. C'est basé sur un humour décalé qui atteindront ceux qui aiment les chats. Les deux valent le coup en tout cas.
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