Quelqu'un a lu ? Qu'en pensez-vous ?
En ce qui me concerne, ça a été un très gros coup de coeur. Dessin magnifique, histoire magnifique, personnages fascinants et, surtout, une historie en quatre volumes (point barre).
(je vous recopie le message naïf mais enthousiaste que j'avais mis, il y a quelques années, sur un autre forum...)
Une petite merveille achetée les yeux fermés dans ma librairie habituelle :
Le clan des Tengu par Iô Kuroda, paru en avril [2006] chez Casterman (collection Sakka).
Il s'agit du premier volume d'une série.
On suit dans ce livre l'évolution d'une jeune tengu, Shinobu, qui sert un ancien Tengu, qui découvre une jeune fille très prometteuse et qui essaye de remettre un peu d'ordre dans son passé d'humaine. Parce que oui, avant d'être tengu, les tengus sont humains (en tous cas, au moins une partie d'entre eux).
Un tengu, c'est une créature légendaire du Japon, oisoïde avec quelques pouvoirs (pas "impressionnants", non : nul boule de feu, tremblement de terre ou fabuleux combats dans ce manga). A notre époque, ils sont plus ou moins obligés de vivre parmi les humains, ce qui ne les enchante pas spécialement.
Et si vous voulez en savoir plus sur les tengu, jettez un coup d'oeil à cette page (en anglais) : http://potofgold.uchicago.edu/infomain/tengu/tengu.html
Bon, dans le manga, on voit surtout les tengu sous leur forme humaine. On n'en suit pas toute une tripotée non plus, juste trois ou quatre, qui ne sont pas tous amis.
Le dessin est assez déstabilisant, je dois dire, mais on devient vite fan : les déplacements et les positions bizarres des personnages, c'est assez impressionnants ! Et puis ces visages humains / animaux sont très chouettes. Tout gribouillé, très sombre. Mais pas mal du tout (une fois dépassée la phase d'adaptation).
L'histoire est amusante. Les personnages principaux sont tous plaisants. Shinobu est super classe quand elle s'habille en mafioso (mais si, vous voyez : veste à rayures, borsalino, tout ça). C'est une histoire vraiment belle (qui ne se termine pas à la fin du volume donc à suivre). Et surtout, magique ! Enfin, pour moi ça a été magique de découvrir ces créatures mythiques de cette façon. Plein de poésie et d'humour, dans ce manga. Du bonheur en papier.
Et en plus, je trouve la couverture vraiment chouette !
Je parle bien de cette couverture-ci (et non pas d'une autre que je n'ai jamais vu en magasin mais qu'on peut trouver des fois sur Internet) :
Allez, ça me fait plaisir, je vous joins la courte bio d'Iô Kuroda par Casterman :
Jeune talent déjà confirmé, Iô KURODA est un conteur plus qu’inspiré, au dessin spontané et réaliste, qui marque chaque récit de sa personnalité. Né en 1971, il est encore étudiant lorsqu’il remporte un concours de manga organisé par le magazine Afternoon de Kôdansha. En 1994, il entame Dainihon tengutô ekotoba, saga opposant les humains aux tengu, légendaires créatures mi-hommes mi-oiseaux. Ses courts récits, regroupés dans le recueil Daiô en 1999, sont salués par les Katsuhiro OTOMO(Akira) et Katsuya TERADA (Saiyukiden). Intarissable, KURODA jongle de la SF à la cuisine dans Kurofune, puis décline l’aubergine à toutes les sauces dans Nasu, avant de jouer sur l’intrigue avec Sexy voice and Robo. Un auteur à suivre de près.
En ce qui me concerne, ça a été un très gros coup de coeur. Dessin magnifique, histoire magnifique, personnages fascinants et, surtout, une historie en quatre volumes (point barre).
(je vous recopie le message naïf mais enthousiaste que j'avais mis, il y a quelques années, sur un autre forum...)
Une petite merveille achetée les yeux fermés dans ma librairie habituelle :
Le clan des Tengu par Iô Kuroda, paru en avril [2006] chez Casterman (collection Sakka).
Il s'agit du premier volume d'une série.
On suit dans ce livre l'évolution d'une jeune tengu, Shinobu, qui sert un ancien Tengu, qui découvre une jeune fille très prometteuse et qui essaye de remettre un peu d'ordre dans son passé d'humaine. Parce que oui, avant d'être tengu, les tengus sont humains (en tous cas, au moins une partie d'entre eux).
Un tengu, c'est une créature légendaire du Japon, oisoïde avec quelques pouvoirs (pas "impressionnants", non : nul boule de feu, tremblement de terre ou fabuleux combats dans ce manga). A notre époque, ils sont plus ou moins obligés de vivre parmi les humains, ce qui ne les enchante pas spécialement.
Et si vous voulez en savoir plus sur les tengu, jettez un coup d'oeil à cette page (en anglais) : http://potofgold.uchicago.edu/infomain/tengu/tengu.html
Bon, dans le manga, on voit surtout les tengu sous leur forme humaine. On n'en suit pas toute une tripotée non plus, juste trois ou quatre, qui ne sont pas tous amis.
Le dessin est assez déstabilisant, je dois dire, mais on devient vite fan : les déplacements et les positions bizarres des personnages, c'est assez impressionnants ! Et puis ces visages humains / animaux sont très chouettes. Tout gribouillé, très sombre. Mais pas mal du tout (une fois dépassée la phase d'adaptation).
L'histoire est amusante. Les personnages principaux sont tous plaisants. Shinobu est super classe quand elle s'habille en mafioso (mais si, vous voyez : veste à rayures, borsalino, tout ça). C'est une histoire vraiment belle (qui ne se termine pas à la fin du volume donc à suivre). Et surtout, magique ! Enfin, pour moi ça a été magique de découvrir ces créatures mythiques de cette façon. Plein de poésie et d'humour, dans ce manga. Du bonheur en papier.
Et en plus, je trouve la couverture vraiment chouette !
Je parle bien de cette couverture-ci (et non pas d'une autre que je n'ai jamais vu en magasin mais qu'on peut trouver des fois sur Internet) :
Allez, ça me fait plaisir, je vous joins la courte bio d'Iô Kuroda par Casterman :
Jeune talent déjà confirmé, Iô KURODA est un conteur plus qu’inspiré, au dessin spontané et réaliste, qui marque chaque récit de sa personnalité. Né en 1971, il est encore étudiant lorsqu’il remporte un concours de manga organisé par le magazine Afternoon de Kôdansha. En 1994, il entame Dainihon tengutô ekotoba, saga opposant les humains aux tengu, légendaires créatures mi-hommes mi-oiseaux. Ses courts récits, regroupés dans le recueil Daiô en 1999, sont salués par les Katsuhiro OTOMO(Akira) et Katsuya TERADA (Saiyukiden). Intarissable, KURODA jongle de la SF à la cuisine dans Kurofune, puis décline l’aubergine à toutes les sauces dans Nasu, avant de jouer sur l’intrigue avec Sexy voice and Robo. Un auteur à suivre de près.