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#18803 par Wang Tianjun
18 janv. 2011, 19:04
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Petit quiz pour les non-fans : quels personnages sont des mangakas, et lesquels sont les héros de leurs récits ? :D

Obata joue tellement sur le "style" de ses héros que la confusion règne :nerd:
#18845 par Alehas
19 janv. 2011, 12:57
C'est ce que je me dis en lisant le manga lol. Les persos principaux ressemblent fortement au perso des mangas, mais c'est le design qui change tout. Sinon j'adore sérieux. Celle de Crow et de Mashiro me tente à mort.
#18854 par Buyht
19 janv. 2011, 15:40
Par contre moi, celle de la légende des super-héros pas du tout !!! Mais bon je l'ai dit avant, même si j'aime bien des figurines, je ne les achète jamais (surtout que ça risque de revenir cher en plus des mangas !!!)
#33090 par Roux
11 juil. 2013, 07:15
Ouh là...
j'adore Bakuman et je ne m'attendais pas à ce qu'il suscite cette controverse, intéressante au demeurant.
Je ne m'en étais pas aperçue, mais je ne peux que vous rejoindre sur le côté misogyne de la chose. Les héroïnes sont déplorables et caricaturées à souhait. De fait, je serai bien incapable de vous dire si j'en préfère une... en réalité, je n'en aime aucune, ou alors juste Kaya.
En revanche, j'apprécie les héros. Tous. Ils ont chacun une personnalité particulière qui apporte quelque chose au scénario et aux divers duels qui se sont mis en place.
Comme dans beaucoup de manga, les sentiments sont portés à leur paroxysme, alors cela ne m'a choqué qu'ils le soient dans Bakuman. Disons que je me retrouve dans une ligne scénaristique avec chaussons aux pieds. En terrain connu, quoi.
L'histoire d'amour... bon, pas plus niaise que dans certains truc que j'avais lu auparavant (j'aime le seinen, certains shonen mais certains shojo aussi, alors...) Disons que pour moi, ce n'était pas le plus important de l’œuvre, d'autant qu'elle est vite passée au second plan. De plus, le côté sentimental à gagné en maturité depuis que l'un des protagoniste s'est marié.
Le point fort de cette œuvre, c'est son côté didactique. J'ai suivi un an de cours d'édition, donc je suis largement habituée à lire des trucs précis, parfois rébarbatifs sur le sujet. L'édition, c'est un peu cela : les chiffres (si si, faut pas croire... ) mais ce n'est pas que ça (en France.) Enfin, c'est ultra complexe chez nous. Rien à voir avec l'édition japonaise. On ne peut pas établir de comparaisons. Bref, donc Bakuman, je le lis avec avidité pour cette raison aussi.
Et comme je le disais ailleurs, cette œuvre éclaire bien des choses. Je n'arrivais pas à saisir, par exemple, pourquoi certains auteurs, en marge de leur manga, se disaient épuisés, malades de travailler. Vous avez déjà fait attention à ce genre de commentaires ? Sincèrement, je pensais qu'ils déliraient. Tout comme certains parlaient de leur nuits blanches... plusieurs d'affilées. D'autre du fait qu'il étaient en sous nutrition, carrément, déshydratés... A présent que je sais comment fonctionne la machinerie éditoriale (certes propre, dans Bakuman, au Jump) je comprends mieux. Ces pauvres hères se versent pas dans l'exagération.
Après, j'ai vu des reportages (un sur Urasawa justement, ou il disait qu'à force de dessiner il s'était fait si mal au bras qu'il avait dû arrêter un moment. Seulement il a arrêté trop tard, soumis à une pression continuelle et il en garde des séquelles !!!!!) et quoi de plus probant que Taniguchi qui s'est éloigné, à un moment donné, de la machinerie japonaise pour aller voir du côté des Européens afin de relâcher les soupapes et d'orienter ses histoires comme il l'entendait. Bakuman est une mine d'information sur le vécu des auteurs, c'est ce qui me plait, en fait. Je me sens plus proche d'eux.
Après, question graphisme... j'ai été clairement déçue... pas tout de suite, mais petit à petit car le trait se fait plus épuré et perd en profondeur (rythme de production accéléré, je suppose !) Mais bon... les attraits que je trouve dans le scénario compensent, pour ma part, cette faiblesse.
Voila... je voulais soutenir un peu Bakuman en donnant mon avis.
#35839 par Valdi
10 sept. 2014, 08:43
J'ai lu les 10 premiers tomes, et je comprends la plupart des arguments évoqués.
La romance niaise, la mysoginie, personnages tête à claques (pas tous, de mon point de vue)...
Par contre j'ai pas trop compris "gueguerre entre mangaka". Ils sont tous amis et rivaux, j'en ai vu aucun qui tente de nuire sciemment à un autre auteur, là ç'aurait vraiment été lamentable. Étant donné que c'est le système du Jump qui favorise la compétition et la rivalité, ça ne me choque pas vraiment, puis comment faire autrement dans un shonen ?
Il aurait peut-être mieux valu faire autre chose qu'un shonen. Ou en tout cas, moins nekketsu. Car ce qui me dérange le plus dans cette série, c'est cette alliance bizarre et contre-nature de nekketsu et de sérieux.
Le monde est sérieux, réaliste, crédible et on nous met quand même des personnages qui se donnent à fond dans des proportions qui sont bien moins réalistes.
J'ai surtout été choqué par les tomes 5 et 6. Mashiro vit quelque chose que d'autres mangaka ont connu avant lui : des soucis de santé le contraignent à arrêter de dessiner.
Sauf que non. Alors que son entourage et les médecins veulent qu'ils se repose, lui il continue à dessiner. Normal. :|
Et en plus, presque tout son entourage finit par le comprendre et le laisser faire. Normal. :|
Ce genre de choses m'agace déjà dans un shonen standard, mais dans une histoire qui se prend au sérieux comme Bakuman, ça ne passe juste pas. Le pire étant atteint quand le directeur éditorial en parle plus tard comme d'une chose s'étant finalement révélée positive. :fear:
Ah, on leur vend du rêve aux enfants qui veulent devenir mangaka.
"Toi aussi, donne-toi à 200%, jusqu'à jouer avec ta santé, et tu verras : des bonnes choses arriveront! :goku: " :fear:

Le reste, ça passe plus ou moins. La romance est parfois mignonne, parfois vraiment niaise, les personnages principaux ne me choquent pas (on voit quand même pas mal de "cas sociaux" parmi les mangaka qui apparaissent au fur et à mesure), la place prise par les textes ne me dérange pas, bref c'est sympathique et ça se laisse lire.
Je suis quand même curieux de savoir sur quels critères l'étiquette "shonen de l'année" a été estampillée sur je ne sais plus quel tome. C'était quoi, la concurrence, cette année ? :|

( A noter que j'ai bien aimé le tome 10, pour la présence d'une scène vraiment drôle et savoureuse qui en plus se révèle une mise en abîme sympa. Et qui leur donne l'inspiration pour leur série suivante que je trouve intéressante.)