#31354 par Wang Tianjun
13 mars 2013, 19:16
Création du topic pour discuter du premier volume !

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Sortie le 15 mars 2013, mais grâce à mon libraire je me le suis procuré en avance, et déjà lu ! ^^

Alors 15 euros c'est cher mais franchement, ça vaut son prix. L'édition est vraiment excellente, très fidèle à la japonaise. Objectivement, c'est la plus belle édition pour un Urasawa sorti en France (peut-être à égalité avec Monster Deluxe que je n'ai pas).

Pour le reste, le trait est un peu daté (pas de retouche des planches), et ceux qui auront vu l'anime retrouveront l'ensemble des chapitres de ce premier volume (mais pas dans le même ordre). Je trouve même qu'on tombe déjà sur les épisodes les plus marquants de la série (à un "jean reno" près :D ).

Reste que je ne suis pas très fan de ce genre de narration, et que la chronique va être un petit casse-tête... Verdict complet demain ^^"
#31355 par Drucci
13 mars 2013, 21:29
Pour le reste, le trait est un peu daté (pas de retouche des planches)
J'ai pas encore fini le volume mais j'ai déjà relevé quelques retouches! Elles sont moins visibles que dans Monster et à mon avis beaucoup moins nombreuses mais il y en a.

En attendant de poster mon avis sur le manga en lui-même, je confirme que l'édition est vraiment d'excellente qualité! Le papier est le même que pour l'édition Deluxe de Monster, donc c'est du solide (pas le genre qui se coupe facilement ou jaunit vite). La traduction est très bonne aussi, mais ça on s'en doutait en lisant l'interview de Thibaud Desbief!
#31358 par Benku1000
14 mars 2013, 19:40
Moi aussi j'ai pu me le procurer comme toujours mon libraire sort les bouquins avant le jour J.

La qualité du bouquin est top, kana à fait du beau boulot :)

Je ne l'ai pas finit de lire j'en suis qu'a la moitié.
#31364 par Simulacra
14 mars 2013, 21:12
Reçu aujourd'hui pour ma part, mais je le commencerais que demain.

Première impression : Top qualité la couverture, j'm'attendais pas à ça... Après, est ce que le dedans sera aussi bon que le dehors ?

Le fait qu'Urasawa ne soit pas crédité au scénario de ce tome (et de plusieurs suivants) me fait un peu peur... mais bon, y a Nagazaki de crédité, donc techniquement, ça devrait pas être mauvais !
#31368 par Drucci
14 mars 2013, 21:26
Le fait qu'Urasawa ne soit pas crédité au scénario de ce tome (et de plusieurs suivants) me fait un peu peur... mais bon, y a Nagazaki de crédité, donc techniquement, ça devrait pas être mauvais !
Il est pas crédité au scénario mais il y a participé au même titre que Nagasaki et Katsushika donc il n'y a pas d'inquiétude à avoir à ce niveau là, c'est juste une histoire de droits.
Je ne l'ai pas finit de lire j'en suis qu'a la moitié.
Et pour l'instant t'en penses quoi?

Pour ma part, j'ai fini le volume, et j'ai beaucoup aimé.

Si je devais citer deux points faibles, ce serait la coupure de rythme provoquée par les cases "explicatives" et le manque d'expérience d'Urasawa dans le découpage de ses planches. Heureusement, les passages explicatifs sont la plupart du temps bien intégrés et intéressants, mais des fois ils sont trop longs et/ou coupent la narration de façon flagrante.

Pour le découpage, ça tient surtout au fait qu'on est habitués à la maîtrise la plus récente d'Urasawa avec 20th, Monster, etc. Si on replace Master Keaton dans son époque, la narration est réussie, et elle passe d'ailleurs bien encore aujourd'hui, mais bon, passer d'un tome de Billy Bat à un chapitre de Master Keaton c'est très rude de ce point de vue. D'ailleurs, on sent dans Master Keaton Remaster la progression monstrueuse de l'auteur de ce point de vue.

Enfin, mis à part ça, c'est du tout bon. Le personnage de Taïchi est d'emblée attachant et j'aime beaucoup le fait qu'on apprenne des informations sur lui au détour de chaque chapitre. Contrairement à toi, Wang, le format de narration par épisode me dérange pas : c'est bien fait, jamais trop long ni trop court, et surtout on est dépaysé à chaque épisode.

C'est d'ailleurs l'un des gros points forts de ce tome à mon sens : d'un chapitre à l'autre, même si on retrouve la même structure (voyage/anecdote historique ou personnelle/enquête), on n'est jamais lassé parce que les situations sont toujours très différentes.

Les enquêtes en elles-même sont intéressantes, même si leur dénouement est parfois prévisible. Le seul chapitre qui m'a paru vraiment faible, c'est le deuxième, tout est couru d'avance et ça n'a pas grand intérêt.

Par contre, les trois chapitres sur Wolf sont excellents, ceux dans le désert aussi, la petite vieille du train... et le personnage de Yuriko est vraiment très bon, je comprends mieux pourquoi Gruic y est si attaché. :D

Ah, et c'est suffisamment exceptionnel pour être signalé : on parle beaucoup des Corses dans Master Keaton! Bon, on les présente comme des mafieux sans scrupules, mais ça doit être le seul manga au monde à parler de la Corse (Noir en parle aussi mais c'est un anime).

(Fin de la parenthèse légèrement orientée :inno:)

Bref, Master Keaton est une très bonne lecture malgré son côté un peu daté. J'attends la suite avec intérêt et, mine de rien, c'est quand même agréable de lire le volume d'une série d'Urasawa qui nous laisse pas dans l'attente impatiente du suivant... c'est l'un des avantages de la narration par histoires courtes.
#31377 par Benku1000
14 mars 2013, 21:54
Je viens de le finir il a quelques minutes.

Dans l'ensemble j'ai bien aimé Keaton est un personnage attachant et à la fois épatant.
Spoiler : :
Quand je dis épatant c'est par exemple le chapitre dans le désert où il nous montre sa manière de survivre.
Autre chose interresant c'est le coté culturel du manga, Keaton voyagent ils apprends pas mal de chose grâce à ces voyages.

Bref j'ai hâte de lire la suite du manga.

Sinon je suis d'accord que les chapitres sur Wolf sont interresant.
#31382 par Benku1000
14 mars 2013, 22:10
J'ai effectivement penser à lui direct pendant ma lecture mais aucun lien :k
#31383 par Drucci
14 mars 2013, 22:14
Par contre le Wolf de Master Keaton a un petit air de Martin physiquement...
#31405 par Simulacra
17 mars 2013, 12:09
Bon, je viens de finir la lecture de l'ouvrage :

Dans les moins :

- Certains dessins sont grossiers pour du Urasawa... normal vu que c'est une de ses premières oeuvres, mais on est loin de la maitrise qui sera la sienne par la suite. C'est un des rares Urasawa où j'ai du mal parfois à reconnaitre certains personnages.
- La mise en scène est en effet moins bonne que celle de ses oeuvres plus récentes. J'ai été souvent obligé de lire plusieurs fois certains planches pour suivre avec précision ce qu'il se passe.
- Certaines histoires sont peu intéressantes, surtout celles où Keaton s'occupe de sa famille. Certaines transitions sont aussi un peu maladroite.
- La galerie de personnage, très humaine et réalise, est moins riche et intéressante pour le moment que dans d'autres oeuvres du maitre. La famille de Keaton ou son agent ne m'ont pas laissé un grand souvenir... et l’absence d'enfants dans un manga d'Urasawa est un élément bien triste, ce thème apporte toujours quelque chose (Dieter et Johan enfant dans Monster, Les frères et soeurs de notre joueuse de tennis dans happy, la bande à Kenji dans 20th, Atom...) et j'ai sentit son absence ici. Ca manque de légerté.
- Certaines histoires mériteraient un plus long développement, et une conclusion moins abrupte. Je pense à l'épisode du désert qui pour moi s'arrête n'importe comment, sans fin logique (la bande est toujours à 3km de la route dans son trou, on aurait aimé savoir comment ils ont fait pour s'en sortir, vu qu'au début du chapitre suivant, on nous dit en 3 mots qu'ils s'en sont sortie). Je pense aussi à l'épisode de la vielle dame dans le train. Que fais Keaton du bijoux après cela ? Franchement dommage et frustrant.


Dans les plus :

- Le personnage de Keaton, mac giver un peu nonchalant est vraiment très intéressant.
- Toutes les techniques de survies déployées dans le manga sont fascinante.
- Certaines histoires sont vraiment très sympa et surtout touchante... le désert, wolf en premier lieu
- Certains dessins, au niveau des décors sont vraiment magnifique. Je pense aux premières pages en couleur surtout.
- L'intelligence de ce manga me ravit.
- L'édition est vraiment de très très très bonne qualité, c'est impressionnant.


Au final, c'est vraiment un très bon manga, malgré mes critiques (il faut dire qu'on juge Master Keaton après avoir lu toutes les œuvres plus récentes d'Urasawa... dur donc d'assumer la comparaison). J'attends avec impatiente le tome 2.
#31435 par Drucci
18 mars 2013, 22:39
Bon, je viens de finir la lecture de l'ouvrage :

Dans les moins :

- Certains dessins sont grossiers pour du Urasawa... normal vu que c'est une de ses premières oeuvres, mais on est loin de la maitrise qui sera la sienne par la suite. C'est un des rares Urasawa où j'ai du mal parfois à reconnaitre certains personnages.
On ressent surtout le manque d'expérience d'Urasawa sur les personnages féminins, toutes les femmes ont la même tête, même Yuriko peine à se démarquer (on la retient surtout pour son caractère en fin de compte).
- Certaines histoires mériteraient un plus long développement, et une conclusion moins abrupte. Je pense à l'épisode du désert qui pour moi s'arrête n'importe comment, sans fin logique (la bande est toujours à 3km de la route dans son trou, on aurait aimé savoir comment ils ont fait pour s'en sortir, vu qu'au début du chapitre suivant, on nous dit en 3 mots qu'ils s'en sont sortie). Je pense aussi à l'épisode de la vielle dame dans le train. Que fais Keaton du bijoux après cela ? Franchement dommage et frustrant.
J'ai beaucoup aimé la conclusion de l'épisode du désert : justement, je trouvais cette fin abrupte et inattendue plus appropriée à cette histoire. Au final, on savait tout ce qu'il fallait savoir.

Et c'est d'ailleurs tant mieux que toutes les histoires ne suivent pas exactement le même schéma narratif pour leur conclusion, sinon on tomberait vite dans l'impression dans la linéarité.
- Toutes les techniques de survies déployées dans le manga sont fascinante.
C'est clair, si un jour je me retrouve coincé dans le désert je saurais comment aller aux toilettes et trouver de l'eau :D
#31550 par Wang Tianjun
25 mars 2013, 17:37
Reste que je ne suis pas très fan de ce genre de narration, et que la chronique va être un petit casse-tête... Verdict complet demain ^^"
*ahem* tiens, on est déjà "demain" :D


Master Keaton Deluxe 1

Il y a des jours comme ça, où l'on repense avec émoi aux séries des années 80. Où l'on se souvient des intrigues simples, tenant en une quarantaine de minutes, des protagonistes sans fêlures, immédiatement attachant, et suffisamment attractifs pour faire reposer sur eux tout un concept, tout un ensemble de codes,.... Taichi Hiraga Keaton, né d'un père japonais et d'une mère anglaise, est un pur produit de cette époque bénie, à l'instar d'un Mac Gyver ou d'un Magnum. Ce professeur d'archéologie un brin tête en l'air et ne paie pas de mine au premier abord. Et pourtant, derrière le diplômé d'Oxford se cache un ancien instructeur des SAS, qui délaisse bien souvent ses cours afin d'enquêter pour le compte de la Lloyd's, célèbre compagnie d'assurance. Et voilà notre héros partant aux quatre coins du monde, pour résoudre de nombreux mystères, dévoiler quelques souvenirs et révéler certains secrets de famille... Tous ses efforts valaient bien que la série porte son nom, celui du Master Keaton !

Master Keaton était encore il y a quelques semaines l'un des derniers trésors enfouis de la bibliographie de Naoki Urasawa. Si la France a découvert cet immense auteur au travers de Monster, elle s'est plus récemment intéressée à ses œuvres antérieures, notamment via Happy!. Mais Master Keaton est de son côté resté dans l'ombre, même si les fans pouvaient se contenter par son adaptation animée disponible chez IDP.

Pour comprendre les raisons de cette longue absence, il faut remonter en 1988. A l'origine de la série, Naoki Urasawa n'était crédité qu'en tant que dessinateur sur la série, le scénario étant réalisé par Hajime Kimura, co-auteur de Golgo 13, se cachant sous le nom de plume de Hokusei Katsushika (une référence à Katsushika Hokusai, peintre du XIXe siècle et inventeur du mot "manga"). Suite au décès de Kimura en décembre 2004, Naoki Urasawa déclara qu'il avait du prendre le relais au scénario en cours de route, du fait d'une mésentente avec ce dernier. Cela entraina un conflit de droit, provoquant l'arrêt de publication de la série à partir de 2005. Six années plus tard, ce problème se résorba, et aboutit au lancement d'une résurrection pour Keaton : tout d'abord une réédition en format Deluxe en douze tomes, format sur lequel se repose la présente édition française; puis, à partir de mars 2012, une suite vit le jour dans le Big Comic Original : Master Keaton Remaster. Mais il est encore bien trop tôt pour en parler.... Revenons au présent volume.

Tandis que nous connaissons surtout Naoki Urasawa pour ses thrillers, revenir à ses fondamentaux a toujours de quoi surprendre. Ce fut notamment le cas avec Happy! et son registre de comédie sportive légère. Ici, le contraste n'est pas tant dans le fond que dans la forme, plus particulièrement dans le découpage de l'histoire. A l'instar d'un City Hunter, Master Keaton est un récit épisodique. On y suit différentes petites histoires, aux longueurs inégales, et n'ayant pour seul point commun que notre enquêteur débonnaire. Le suspens "Urasawien", reposant sur des cliffhangers haletant, n'a donc aucune raison d'être ici, et il faudra appréhender cette série de manière bien différente, dans une narration alternant face d'exposition, d'approfondissement et de résolution dans un rythme presque machinal. Aussi, l'intérêt de ces différentes aventures pourra nous sembler bien inégal, et si l'on aura envie de passer rapidement certains chapitres, d'autres nous laisseront une frustrante impression de trop-peu.

S'il est encore en début de carrière à l'heure de la publication de cette série, Naoki Urasawa présente déjà un farouche talent pour croquer des personnages uniques à la chaîne, au gré des ambiances, des caractères et des univers. Jeunes femmes désorientées, scientifiques aigris, soldats taciturnes ou grand-mères acariâtres,... les rencontres sont nombreuses et chacune se voit sublimée par le caractère empathique de notre héros. En effet, si son CV est digne des plus grandes figures de fiction, Keaton cache bien son jeu et n'en reste pas moins très humble. Mais si cet homme a tout faire, passionné d'archéologie, révèle ses qualités d'écoute et de réflexion lors de ses aventures, il en devient tout aussi maladroit lorsqu'il s'agit de composer avec sa propre famille ! Une famille qui sera déjà mise en avant dans ce premier opus, avec son père très volage et insouciant, et sa fille beaucoup plus sérieuse et responsable. Leurs retrouvailles seront d'ailleurs l'occasion d'un chapitre beaucoup plus calme, orienté "tranche-de-vie", et apportant un relief humaniste à l'œuvre...

C'est à l'occasion de la venue de l'auteur à Japan Expo, en 2012, que Kana aura annoncé l'arrivée de Master Keaton Deluxe en France. Après quelques mois d'attente, nos inquiétudes auront été vite balayées. Malgré un prix pouvant paraitre un peu onéreux (mais bien raisonnable si l'on relativise la nouvelle pagination), cette édition est semblable en tous points à son homologue nippone, jusque dans les dorures de sa couvertures. L'éditeur nous a déjà prouvé par le passé qu'il savait proposer des deluxe honorables, et confirme encore cette impression, avec papier et encrage de qualité, sans oublier les pages couleurs. La traduction est tout aussi parfaite, malgré le colossal travail de documentation qu'aura du fournir Thibaud Desbief. Il ne manquerait plus qu'un petit guide en fin d'ouvrage pour arriver à la perfection !

A noter également qu'à l'instar de Happy et de Monster, Naoki Urasawa aura retravaillé certaines planches, mais les retouches sont ici beaucoup plus discrètes. Après tout, l'écart graphique entre les production actuelles de l'auteur et les planches de Master Keaton est immanquable, et trop de réajustement n'auraient contribué qu'à dénaturer l'œuvre. Graphiquement, on ressent encore en effet l'influence de Katsuhiro Otomo sur le jeune Naoki, et la mise en scène est encore bien timide. On notera notamment une certaine lourdeur lors des passages explicatifs ou didactiques, la série fourmillant de références historiques.

Master Keaton, c'est l'histoire d'une rencontre. Rencontre entre deux époques, deux fragments de vie d'un même artiste, dont la conception narrative et graphique a bien évolué. Rencontre entre un héros aussi solide qu'attachant et une foule de protagonistes d'un jour, pour des intrigues fugaces mais très riches. Mais aussi, rencontre entre une œuvre hors du temps et un lectorat dont les ambitions ont bien changé. La narration, le découpage des histoires et leur intérêt très inégal pourra désorienter les lecteurs avides d'une intrigue au long cours. Aussi, les imperfections et autres erreurs de jeunesses seront sans doute plus proéminentes. Cependant, on se laisse attendrir sans résister face au charisme de Keaton, un héros comme on en fait plus, et comme on aimerait en revoir plus souvent !
#31572 par Arale
27 mars 2013, 18:38
Jolie chronique :)
Pour ma part, je viens de terminer le tome à l'instant et j'ai vraiment adoré. Bon déjà, je suis assez fan de la narration épisodique donc ça aide pas mal. Cependant c'est un style qui peut vite tomber dans la lourdeur mais avec Master Keaton c'est tout sauf le cas parce qu'aucun chapitre ne se ressemble. On va avoir des enquêtes, de la tranche de vie, des anecdotes personnelles,.. Bref c'est vraiment varié.
La qualité de l'édition est vraiment géniale (certainement une des plus belles de ma collection avec les Deluxe de Tezuka) et Thibaud Desbief n'avait pas menti dans l'interview, Master Keaton est un véritable puits de savoir.
Pour en revenir au contenu, même si c'est du vieux Urasawa, ça reste très agréable pour les yeux et j'ai pas trouvé le découpage et la mise en scène mauvais. La galerie de personnage récurrent est assez pauvre (mais on n'est qu'au 1er Tome). J'ai pas vu l'anime donc je ne connais pas du tout l'univers, mais je trouverais sympathique l'idée d'introduire un rival pour Keaton.

Bref une lecture plaisante et très enrichissante. Il me tarde vraiment le 2ème Tome :imp:
#32235 par Alain
12 mai 2013, 01:13
Je suis pas trop fan du style narratif mais le scenario est super!
D'ailleurs c'est pas Urasawa qui la ecrit? Il a juste dessiner? M'enfin c'est bien quand meme :k

Sinon vous pensez qu'on aura droit a une fresque comme pour Monsger deluxe ?
#32244 par Arale
12 mai 2013, 16:29
D'ailleurs c'est pas Urasawa qui la ecrit? Il a juste dessiner? M'enfin c'est bien quand meme :k
Pour comprendre les raisons de cette longue absence, il faut remonter en 1988. A l'origine de la série, Naoki Urasawa n'était crédité qu'en tant que dessinateur sur la série, le scénario étant réalisé par Hajime Kimura, co-auteur de Golgo 13, se cachant sous le nom de plume de Hokusei Katsushika (une référence à Katsushika Hokusai, peintre du XIXe siècle et inventeur du mot "manga"). Suite au décès de Kimura en décembre 2004, Naoki Urasawa déclara qu'il avait du prendre le relais au scénario en cours de route, du fait d'une mésentente avec ce dernier. Cela entraina un conflit de droit, provoquant l'arrêt de publication de la série à partir de 2005.
Et connaissant le bougre (bon ok je le connais pas à proprement parlé :D ) ça m'étonnerait pas qu'Urasawa ait donné son avis pour le scénario au lieu de juste s'occuper du dessin.

Sinon vous pensez qu'on aura droit a une fresque comme pour Monsger deluxe ?
Non je pense pas. Sur les couvertures on a juste un lieu particulier du tome avec Keaton, le tout dans un petit encadré sur fond noir. Bon dit comme ça c'est pas très vendeur c'est vrai, mais la couverture est sublime :love:

Allez J-12 :imp:
#32245 par Drucci
12 mai 2013, 16:33
D'ailleurs c'est pas Urasawa qui la ecrit? Il a juste dessiner? M'enfin c'est bien quand meme :k
Pour comprendre les raisons de cette longue absence, il faut remonter en 1988. A l'origine de la série, Naoki Urasawa n'était crédité qu'en tant que dessinateur sur la série, le scénario étant réalisé par Hajime Kimura, co-auteur de Golgo 13, se cachant sous le nom de plume de Hokusei Katsushika (une référence à Katsushika Hokusai, peintre du XIXe siècle et inventeur du mot "manga"). Suite au décès de Kimura en décembre 2004, Naoki Urasawa déclara qu'il avait du prendre le relais au scénario en cours de route, du fait d'une mésentente avec ce dernier. Cela entraina un conflit de droit, provoquant l'arrêt de publication de la série à partir de 2005.
Et connaissant le bougre (bon ok je le connais pas à proprement parlé :D ) ça m'étonnerait pas qu'Urasawa ait donné son avis pour le scénario au lieu de juste s'occuper du dessin.
Urasawa a participé au scénario dès le premier volume! En fait, s'il est uniquement crédité au dessin, c'est par rapport à un problème de droits vu qu'il y a eu un conflit avec un proche de Katsushika après sa mort, lorsque Urasawa et Nagasaki ont déclaré (séparément) qu'ils écrivaient le scénario depuis le début et que Katsushika avait seulement aidé pour les premiers volumes (c'est à dire qu'il faut comprendre qu'il n'avait jamais réalisé un "scénario entier"). Urasawa avait réclamé que le nom de Katsushika apparaisse en plus petit sur les couvertures de la prochaine réédition et c'est là que le proche de Katsushika est intervenu pour protester... ce qui a entraîné l'arrêt de commercialisation/réédition de la série de 2004 à 2011.

Pour la fresque, effectivement, ce ne sera pas le cas vu que les couvertures ne sont pas construites sur le même modèle que Monster. Tu peux voir ce qu'elles donnent toutes ici : http://www.labasesecrete.fr/couvertures ... keaton.php
#32253 par Alain
13 mai 2013, 01:55
Oui mais l'on a une petite partie d'une carte dans le tome 1, j'acai supposer que les tomes reunis donnaient une belle carte! :)
#32256 par Drucci
13 mai 2013, 08:51
J'avais pas pensé à la carte, ça pourrait donner un beau résultat effectivement! Mais il me semble que c'est la même carte sur chaque volume...