Mon avis sur ce tome :
Je pensais qu'après la frénésie du tome 5 et le "sauvetage" des JO de 1964, on aurait droit à une pause dans l'intrigue et une ellipse jusqu'à la prochaine apparition du monstre. Que nenni ! Finalement, le rythme se poursuit sur ce mode en quasi temps-réel, avec ici deux points de vue en parallèle.
Asa, tout d'abord, dont le quotidien se complexifie malgré une reconnaissance importante mais discrète. Le coup de la radio, pour la paraphraser "franchement, quelle barbe !". J'aime cependant la relation avec ses deux amis, qui suivent chacune un parcours assez singulier leur permettant de rayonner, pendant qu'Asa est juste en train de sauver le Japon !
De l'autre côté, Shôta, qui n'est pas en reste avec ses ambitions athlétiques, approché par un sinistre individu qui veut le faire passer du côté obscur du dopage... Cèdera ? Cèdera pas ? C'est encore ambigü pour le moment. Son marathon en parallèle avec le champion de l'époque est un fil rouge sympathique, tout comme sa rencontre avec Asa qui confirme l'émergence d'un triangle amoureux...
Enfin, on découvre un nouveau personnage en la présence du Lieutenant Kosugi, de la marine japonaise. Il est le premier à rattacher explicitement l'intrigue à la culture des "kaiju". Dans ce sens, les dernières pages du tome montent en intensité, et c'est d'autant plus frustrant qu'il faudra bien attendre 2023 pour avoir la suite !
Bref, une petite baisse de tension dans ce tome, mais ça reste bien plaisant à suivre, et les points les plus accrocheurs ne sont pas forcément ceux que l'on attendait !